Nouvel échange franco-allemand au lycée Saint-Antoine
Dans le cadre de la section européenne de langue allemande, 19 élèves de Seconde et Première du lycée Saint-Antoine ont accueilli, du mercredi 5 décembre au dimanche 9 décembre 2018, leurs correspondants de la Singbergschule de Wölfersheim (Hessen), cornaqués par Dörthe Kammel (professeure de français) et Charlie (professeure de religion).

Cet échange, au-delà des objectifs proprement linguistiques, a entretenu l’idéal européen humaniste : il ne s’agissait pas seulement de se parler en allemand, en français ou en… anglais, il s’agissait d’offrir l’hospitalité, de partager sa vie, d’accueillir l’autre et de prendre conscience de sa différence comme de sa similitude parfois troublante. Voici quelques-unes des mille et une raisons qui ont fait de cet échange un moment privilégié…
Première raison : c’était l’occasion d’honorer à la cantine, pavoisée des drapeaux français et allemand, une spécialité locale exotique : la légendaire choucroute. Rien de tel pour unir dans de fraternels coups de fourchette les alsaciens-mosellans et les hessois, fatigués par le voyage et encore ébahis d’avoir croisé des « gilets jaunes », faune typique des ronds-points de France et de Navarre.
Seconde raison : c’était une aubaine, pour Mme Choffart, professeur d’EPS en DNL, d’initier nos amis allemands à une forme de yoga révolutionnaire en cours d’invention dans le gymnase de Saint-Antoine, laboratoire expérimental de l’éducation physique et sportive des temps nouveaux.
Troisième raison : c’était l’opportunité de visiter l’écomusée de la scierie de la Hallière, dans les Vosges, une scierie à haut-fer utilisant la force hydraulique d’un moulin à eau. Démonstration a été faite, devant les élèves médusés, du génie technique des lieux, par l’activation des scies verticales qui transforment les grumes de résineux en planches de construction.


Quatrième raison : il fallait visiter le centre d’interprétation et de documentation de la Chapelotte, sur les combats qui ont opposé dans ce secteur vosgien, en 14-18, les troupes françaises aux forces du Reich. Les élèves ont reçu des explications détaillées sur la guerre des mines. Jacques Bourtin, de l’association Guerre en Vosges, a invité les lycéens à tester eux-mêmes les casques à jugulaire et à pointe, les manteaux et les sabres ; chacun a pu manipuler les armes démilitarisées, pistolets d’ordonnance, grenades à main et fusils d’assaut.

Christian, spécialiste des armes pour la boucherie de 14 : « mieux vaut être derrière ce fusil que devant… »
Cinquième raison : il fallait que nos amis de Hesse découvrent la ville de Nancy, capitale des ducs de Lorraine, et son architecture so typisch.

Sixième raison : on se devait de soutenir l’équipe féminine allemande de handball, venue disputer les championnats d’Europe au Palais des Sports Jean Weille. La victoire a été, heureusement, remportée par l’Allemagne au terme d’un match assez facile contre une équipe espagnole désorientée.

Les élèves du lycée Saint-Antoine, se rendront à leur tour à Wölfersheim du 27 février au 4 mars, quand la saison du carnaval battra son plein…
L’équipe de section européenne DNL-Allemand :
Lorraine Choffart, professeure d’EPS en allemand
Dominique Walter, professeur de philosophie en allemand

Un peu de limonade pour arroser la victoire !
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